La construction et l’exploitation du chemin de fer à crémaillère de La Rhune ont été confiées par une loi du 12 juillet 1912 au département des Basses Pyrénées, devenu Pyrénées-Atlantiques.
Depuis le 1er janvier 1989, la Société Hydro-Électrique du Midi (S.H.E.M), issue d’une opération de fusion-absorption avec les Voies Ferrées Départementales du Midi (V.F.D.M.), filiale de la SNCF, exploitait cette concession.
La première concession de 1912, remaniée en 1946, devait prendre fin au 31 décembre 1982; elle a été prolongée jusqu’au 31 décembre 1994.
Parmi les différents modes de gestion prévus par la loi du 9 janvier 1985 relative au développement et à la protection de la montagne, le Conseil général des Pyrénées-Atlantiques a choisi, en 1994, d’organiser le service et d’assurer son exécution, par convention de délégation de service public aux risques et périls de l’entreprise exploitante.
Lors de sa réunion du 26 novembre 1994, l’assemblée départementale s’est prononcée sur le choix du délégataire : CFTA du Groupe Veolia Transport.
17 octobre 2012 : le Conseil général de Pyrénées-Atlantiques confie la gestion du chemin de fer à crémaillère de La Rhune à l’Etablissement Public des Stations d’altitude (EPSA).